J’aime bien ne pas me cantonner à un seul médium. Imaginer un projet sans savoir comment le concrétiser, c’est un peu comme un jeu: tu tentes, tu laisses tomber, tu recommences… et au final, tu trouves. En ce moment, l’audio et la vidéo m’attirent moins, mais je n’exclus rien.
Idées, émotions et thèmes dans ton travail
J’ai parfois l’impression d'être la psy de mon propre travail: je cherche des relations un peu tordues et j’essaie d’en tirer quelque chose. L’humour et le rire m’aident à gérer tout ça. Rigoler, en général, c’est bon pour la santé mentale. Mes projets tournent souvent autour de sujets politiques et sociaux. J’aime pointer du doigt les absurdités, les quiproquos et la violence.
Je suis née à Rostov-sur-le-Don, où j’allais dans une école d’art pour les enfants, et j’ai fini par gagner un concours qui m’a permis de faire mes études supérieures gratuitement. Plus tard, j’ai étudié à Moscou. Puis, grâce au programme Campus Art, j’ai atterri à l'école d’art de Clermont. Leur réponse était la plus personnelle.
Parlez-nous un peu de toi