Le dessin est ce qui compte le plus pour moi. J’aime sa distance avec le réel, et en même temps son lien direct avec lui. Où voit-on des traits de crayon gris dans la vraie vie ? Et pourtant, ils apparaissent si facilement… Enfin, un dessin peut rester un dessin, devenir une gravure ou se transformer en livre d'artiste.
Je suis récemment passée des espaces architecturaux aux espaces corporels. Dans mon projet actuel, j’explore la fragilité des relations humaines. Dès qu’on s’ouvre, on devient vulnérable. Je m’intéresse à la signification du fait d'être touché. J’essaie également de comprendre les secrets humains, les désirs cachés.
Quelles émotions et idées explores-tu dans ton travail ?
À Ratisbonne. J’y ai étudié les arts visuels, la littérature française, la littérature anglaise, la linguistique et l’histoire de l’art. J’ai obtenu un master en arts visuels en 2015 et j’ai récemment soutenu ma thèse de doctorat en arts.
Je viens de Ratisbonne, en Allemagne, et je suis arrivée à Clermont pour une résidence au Chalet Lecoq. Pendant Les Arts en Balade, j’ouvrirai mon atelier et je ferai une présentation d’artiste le mardi suivant. J’espère aussi rencontrer beaucoup de personnes inspirantes !