Quels artistes t’inspirent en ce moment ?
En ce moment, je suis obsédé par Tarkovski. Ses films peuvent être lents, voire ennuyeux, mais une seule image, un seul son ou une seule phrase peut te rester en tête pendant des semaines. Avant lui, c'était Kubrick. L’année prochaine, ce sera quelqu’un d’autre.
Quels sont tes endroits préférés à Clermont ?
Les bars. Pas pour le lieu en soi, mais pour ce qui s’y passe. En France, les bars sont des carrefours: on s’y retrouve avant ou après un événement, on y croise des gens par hasard. C’est l’un des rares endroits où les différents cercles artistiques se mélangent avec des gens hors du milieu culturel.
Comment perçois-tu la scène artistique à Clermont ?
Ce n’est pas un grand groupe, mais plusieurs petites bulles: musique, arts visuels, théâtre. Les gens se rendent aux événements des autres, mais collaborent peu. C’est comme s’il y avait plusieurs mondes séparés. Mais pour une petite ville, Clermont a une activité artistique impressionnante.
Je considère ma démarche comme une recherche, pas comme un message. En travaillant sur ce projet, je me pose moi-même des questions sur le rôle du nucléaire. Quand les gens voient mon travail, ils peuvent se faire leur propre opinion — mais je refuse de le réduire à un simple " pour ou contre ".
Pourquoi ne veux-tu pas « prendre position » ?