Pas le résultat. Ce que j’aime, c’est la recherche d’objets. Je ne suis pas quelqu’un qui reste assis à étudier. Je trouve souvent des objets dans les poubelles et, s’ils correspondent à mon projet, je les utilise. J’utilise toujours des matériaux qui coûtent presque rien. Et quand j’ai une idée, tout se met en place exactement comme il faut.
Quelle est ta partie préférée du processus et quels matériaux préfères-tu ?
Quels thèmes et idées traversent ton travail ?
L’absurde. J’essaie de trouver du plaisir dans des choses et des objets absurdes. Je m’intéresse également à la fonction d’objets électroniques qui produisent du bruit ou s’allument. Ils peuvent être inutiles, mais ils ont un certain charme. J’aime quand les choses bougent. J’utilise du plastique, du bois, des composants électroniques, du cuivre et des accessoires de câblage, comme des goulottes.
J’ai grandi à Bordeaux. Ce sont mes amis qui m’ont donné envie de me tourner vers l’art, et j’ai donc étudié l’histoire de l’art. J’ai ensuite travaillé au centre d’art contemporain de Meymac. J’ai raté quelques examens à l’université, mais j’ai ensuite été accepté dans des universités à Clermont et à Limoges. J’ai choisi Clermont pour ses artistes… et pour la pierre noire.
Un lecteur de cassettes. C’est la première cassette que j’ai eue quand j’étais enfant. J’ai appelé cette pièce « Relique », car on ne peut pas la toucher. Je voulais élever un souvenir d’enfance au rang de sacré. Je ne parle presque jamais de moi dans mon travail, sauf ici. J’ai effacé la playlist du mariage de mes parents pour enregistrer à la place une chanson de Sean Paul diffusée sur Radio Skyrock.
Quelle est ton œuvre la plus importante ?